Première bonne résolution de la rentrée : pour lutter contre la tendance au bashing, adoptez les feel good books. En français dans le texte : je po-si-tive !
Après la vague « pan pan culcul » lancée par les Cinquante nuances de grey1, laissez-vous porter par la vague des « livres qui font du bien ».
Anna Gavalda avait ouvert la voie avec Ensemble, c'est tout en 2004. Grégoire Delacourt avec La liste de [ses] envies avait remporté un franc succès à sa parution en 2012. La crise est passée par là entre les deux et répondant au besoin de se rassurer dans un contexte morose, la tendance s'est affirmée.
Les livres qui font du bien parlent d'amour mais pas seulement, ils racontent la vie, ses joies, ses peines, la force de l'optimisme, la permanence de l'humain ; ils agissent comme miroir, mettant en scène monsieur ou madame Toulemonde et offrent une vision de l'existence où est donnée la possibilité de s'en sortir, malgré les coups du sort.
Bulle, parenthèse de bonheur, op-ti-misme !
Vous voulez tenter le double effet « lunettes roses » de la lecture ?
Mais au fond, les contes ne rempliraient-ils pas la même fonction (le héros vainqueur des épreuves et tout rentre dans l'ordre) ? La littérature en général , à qui l'on reconnaît des vertus thérapeutiques ?
1 Nous ne l'avons pas à la Bib, mais nous avons mieux !
Morceaux choisis