Londres XVIII eme siècle. La famille Chapelier, une des 5 familles d’artisans royaux, fabrique des chapeaux magiques de générations en générations...
Des chapeaux capable d’influer sur l’humeur et le comportement des gens ! Cordélia est la dernière descendante de cette famille, et, tous les jours, quand elle n’étudie pas ses cours de confection de chapeaux, elle aide sa tante Ariane et son oncle Tibérius dans la préparation des commandes, en attendant d’être assez grande pour reprendre le flambeau. Etant par ailleurs une jeune fille intrépide, lorqu’elle apprend la disparition de son père, elle jure de tout faire pour le retrouver… Cependant, l’ombre de la guerre ainsi que des complots planent également au dessus de la ville et du royaume, et notre petite Cordélia va bien malgré elle se retrouver impliqué dans tout ça...
Dans ce récit nous suivrons donc Cordélia, le personnage principal, dans sa quête pour retrouver son père mais pas que… Celle-ci est pleine d’entrain, courageuse, investie, sympathique, ce qui la rend très attachante. Les personnages secondaires, la famille de Cordélia, Lulu Bottier son meilleur ami, Sam Doiléger, ne sont pas en reste, et font que l’on suit avidement leurs aventures au fil des pages.
Le roman est agrémenté d’illustrations en noir et blanc, qui desservent très bien le récit et apportent un “plus”. De plus, la couverture réalisée par Paola Escobar, très colorée, cadre parfaitement avec le récit et nous donne envie de découvrir cette histoire.
Vous l’aurez sans doute compris, La maison Chapelier, premier roman de Tamzin Merchant, nous plonge ici dans un récit fantastique à destination de la jeunesse, pour les plus de 10 ans, mais il pourra également satisfaire les plus grands qui ont gardé leur âme d’enfant !
L’univers est délicieusement loufoque, original, riche et prête à l’émerveillement. L’action est justement dosé tout au long du récit, c’est simple on ne s’ennuit jamais ! Ajouté à une bonne dose de mystère, et nous obtenons un roman addictif, captivant, et difficile à lâcher ! Et une fois la dernière page tournée, on en redemande !