César, pauvre lapin légèrement angoissé (l’auteur ?) collectionne les demi-frères et sœurs, les belles-mères, les infarctus et les ratages
quand il ne passe pas son temps à dessiner des villes et apprendre les stations de métro ou à se chercher des vocations (apprendre le norvégien ou le danois? devenir espion ou haut fonctionnaire ?), partageant son temps entre Paris et la Floride, son père et sa mère séparés préoccupés à refaire leur vie, entre ses tantes ou les copines veuves de sa (très) riche grand-mère.
Ayant raté l’ENA et fui Sciences Po au bout d’une semaine, il part en Floride, à Key West dans la villa de sa grand-mère et décide d’écrire…
Chronique alerte et drôlissime d’une jeunesse aisée mais pas si dorée : sans cesse renvoyé au « principe de réalité » auquel sa famille un peu « foutraque » peine à se confronter elle-même, César cherche sans cesse à s’adapter, se conformer aux attentes, à donner le change en s’inventant toute une vie sociale (la vie amoureuse, n’en parlons pas !).
Mon pauvre lapin, un premier roman d’initiation, plein d’humour et d’autodérision, qui aborde les difficultés d’une jeunesse face à la tyrannie des injonctions sociales (et ça commence dès la maternelle!). Drôle et grave ... mais drôle.
Podcast : Entretien avec César Morgiewicz (avril 2022)