Polars historiques - Page 11

« Qu'on l'appelle noir ou policier, qu'on le qualifie de « littérature de genre » - comme s'il n'appartenait pas à la littérature tout court -, le polar ne manque pas de papes, rois, reines (ou prétendus tels), chapelles, querelles, ego...

... mais surtout de romans qui emportent, frappent, terrifient, marquent les esprits comme les époques. »
Quatrième de couverture du Dictionnaire amoureux du polar (Plon, 2021) par Pierre Lemaître, grand auteur français de polars notamment.

Riche, foisonnant, le roman policier, familièrement appelé « polar » en France, trouve ses fondements dans une intrigue, sur une recherche méthodique de preuves, sur une enquête policière ou de détective privé.


Nous vous proposons des pistes de lectures soit par pays soit par nuances. A chaque fois une sélection non exhaustive vous est proposée.

A chacun son polar !

 

« Qu'on l'appelle noir ou policier, qu'on le qualifie de « littérature de genre » - comme s'il n'appartenait pas à la littérature tout court -, le polar ne manque pas de papes, rois, reines (ou prétendus tels), chapelles, querelles, ego...

... mais surtout de romans qui emportent, frappent, terrifient, marquent les esprits comme les époques. »
Quatrième de couverture du Dictionnaire amoureux du polar (Plon, 2021) par Pierre Lemaître, grand auteur français de polars notamment.

Riche, foisonnant, le roman policier, familièrement appelé « polar » en France, trouve ses fondements dans une intrigue, sur une recherche méthodique de preuves, sur une enquête policière ou de détective privé.


Nous vous proposons des pistes de lectures soit par pays soit par nuances. A chaque fois une sélection non exhaustive vous est proposée.

A chacun son polar !

 

Le roman à énigme

 
La littérature policière anglaise témoigne dès ses débuts d'une prédilection pour le roman de détective dont elle fera sa spécialité. L'énigme est un puzzle que le lecteur doit reconstituer pièce par pièce.

De nombreuses appellations pour ces même romans : roman de détection ou d'énigme ou de mystère (variante anglo-saxonne : le whodunit) ; « Who [has] done it? » litt. « qui l’a fait ? »

Une énigme et sa résolution. Voilà l'objet central voire unique de ce type de roman. Il s'agit ici d'éprouver vos connaissances, votre esprit d'analyse et de logique dans le cadre d'un jeu intellectuel.

L’enquête est fréquemment menée par un détective amateur plus ou moins excentrique, par un détective semi-professionnel, voire par un inspecteur de la police officielle.
En principe, le lecteur doit disposer des mêmes indices que l'enquêteur et donc des mêmes chances que lui de résoudre l'énigme, l'intérêt principal de ce genre de romans étant de pouvoir y parvenir avant le héros de l'histoire.

Ce type de roman ne compte pas parmi les plus sanglants et immoraux, peinture d'une société dans toute sa folie. Laissons cela au roman noir. Il n'est pas non plus question d'exacerber les émotions du lecteur, comme c'est le cas des romans à suspense. Le crime a été perpétré. C'est un fait. Qui ? Quand ? Où ? Comment ? Pourquoi ? sont les seules questions à se poser pour trouver une réponse cachée mais cependant accessible. Le lecteur joue à égalité avec l'enquêteur en disposant des mêmes indices. Sens de l'observation, culture et logique font seuls la différence.

Le roman à énigme est une quête de la Vérité et non pas un jugement moral. Il s'agit d'un roman à deux histoires : celle du crime et celle de l'enquête.


Cette forme de roman s’est tout particulièrement illustrée dans les pays anglo-saxons durant l’« âge d’or » de la fiction policière, les années 1920, 1930 et 1940.

Parmi les auteurs les plus célèbres de cette période figurent de nombreux écrivains britanniques comme Agatha Christie, P. D James ou américains comme Elizabeth George. Mais le belge le plus prolifique (environ 400 livres) et le plus célèbre reste bien entendu Georges Simenon. Le commissaire Maigret apparaît en France en 1931 dans "Pietr-le-letton", "Le Port des brumes", "L'affaire Saint Fiacre" par exemple et dans "Maigret et Monsieur Charles" (1972), sa dernière aventure.

En réaction au côté confortablement conventionnel du whodunit anglais s’est élaborée l’école du roman policier « hard-boiled » (dur-à-cuire), essentiellement américain, et représenté par des écrivains comme Raymond Chandler, Dashiell Hammett, Jonathan Latimer et Mickey Spillane.

(Source : Le roman policier / Yves Reuter.- Armand Colin, 2009)

 

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Petit détour avec cette BD dont les protagonistes sont les membres du Detection club, la fine fleur des romanciers à énigmes.


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Roman noir

 

Le crime serait social ?

Genre transversal du polar, le roman noir se fait un malin plaisir à brouiller les pistes et à mélanger les genres (énigme, policier, thriller, humoristique...).
Le genre devient dénonciateur social et marque la révolte de toute une génération d'auteurs contre la décadence de la société.
De sa naissance officielle, dans les années 20 aux Etats-Unis, jusqu'à nos jours, le roman noir se veut révélateur des travers de notre société. Pour cela, les auteurs ne se contentent plus du « qui a tué ? » mais tendent à expliquer le « pourquoi ? » en mettant en scène des personnages à la psychologie profonde évoluant souvent dans un milieu urbain où règne la violence.
La structure du roman noir est d'une grande souplesse, aucune règle narrative n'est imposée : tout est possible, les points de vue se multiplient, l'action est essentielle, le crime peut surgir à tout moment et frapper n'importe qui. Tout le monde peut-être enquêteur, victime ou tueur.
Le dénouement est fréquemment ambigü laissant planer des zones d'ombres, les histoires sociales et politiques sont omniprésentes, l'intrigue est souvent une quête de soi.
Roman du brassage social, le roman noir met en scène des personnages psychologiquement et socialement variés et nombreux. On note cependant que la figure du looser demeure typique. Les perdants peuplent cet univers et contribuent à lui donner une teinte pessimiste.
 
En résumé, peu d'espaces de notre vie contemporaine sont oubliés par le roman noir. « Il est devenu […] l'un des petits bouts sombres de la lorgnette par laquelle des écrivains observent notre monde » (Jean-Bernard Pouy in Une brève histoire du Roman Noir)

 

Une brève histoire et des pistes de lecture

 

Le roman noir américain


De 1919 à 1933 avec la Prohibition, un nouveau courant apparaît aux USA. Loin de l'univers policé et clos de l'Angleterre d'Agatha Christie et du roman à énigme, le roman noir dresse un tableau sans concession de la corruption, des crimes et de la violence de la société moderne. Plutôt que l'élucidation d'un mystère ou l'identification des coupables, il s'agit ici de les capturer et de les mettre hors d'état de nuire. Le personnage de détective privé comme révélateur de l'état de la société est souvent utilisé.

Dans les années 1920, une génération d'écrivains américains, notamment Dashiell Hammett, écrit des romans qui ont pour ambition de rendre compte de la réalité sociétale du pays : gangstérisme, corruption politique et policière, toute-puissance de l'argent, utilisation ostensible de la violence... Dashiell Hammett apparaît comme le représentant de cette littérature populaire naissante appelée « hard-boiled », dont il créa l'école avec Carroll John Daly. Plusieurs écrivains se bornent à exploiter les ingrédients bassement commerciaux de cette littérature destinée avant tout aux jeunes hommes (sexe, alcool, violence), mais les meilleurs suivent les traces de Hammett pour détourner les conventions du genre à des fins subversives de dénonciation du capitalisme, de la corruption policière et de la collusion entre le pouvoir politique et la pègre : W. R. Burnett, Raymond Chandler, Jim Thompson, Chester Himes, Ross Macdonald, Truman Capote ... Depuis, le roman noir américain ne cesse de raconter la part d’ombre et les failles de son pays. James M. Cain et Jim Thompson passent par là, puis James Ellroy et Dennis Lehane.

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Le roman noir en France

Univers de truands, de tractions avant, personnages quelque peu désabusés en « lutte avec leur vérité », grisailles de banlieues, le tout accomodé d'une bonne dose d'humour et d'un langage « vert », très argotique...Voilà les ingrédients du roman noir français.

En août 1944, quelques jours avant la Libération de Paris, Marcel Duhamel découvre trois livres ; deux sont de Peter Cheyney et le troisième de James Hadley Chase (tous deux auteurs britanniques). Il en confie la traduction à Gallimard, avec l'idée d'une collection et Jacques Prévert en trouve le titre : ce sera la Série noire. La collection débute en 1945 et connaît immédiatement le succès. En important l'œuvre d'auteurs américains tels que Horace McCoy, qui avait écrit On achève bien les chevaux et Adieu la vie adieu l'amour (version française 1949), ou James Cain (Le facteur sonne toujours deux fois), Marcel Duhamel rend le genre populaire en France.
Les termes de « roman noir » puis de « film noir » s’imposent. Paradoxe, ce genre littéraire américain se trouve un nom français.
Devant le succès public, les français vont se lancer dans l'exercice, en commençant sous des pseudonymes anglo-saxons, par exemple Franck Harding ou Léo Latimer alias Léo Malet, ou encore le non moins célèbre Vernon Sullivan, alias Boris Vian avec son titre J'irai cracher sur vos tombes.
 
Parallèlement aux San-Antonio (l'un des plus gros succès de l'édition française d'après-guerre), Frédéric Dard a produit sous son nom ou sous de nombreux pseudonymes des romans noirs, des ouvrages de suspense psychologique.
Le commentateur français par excellence restera toutefois Jean-Patrick Manchette. Lui-même auteur de quelques romans Laissez bronzer les cadavres !, La Position du tireur couché, L'Affaire N'Gustro, c'est toutefois son travail d'éclaireur pour le genre en tant que critique dans les pages de Libération qui le signalera comme le véritable exégète du roman noir. Jean-Patrick Manchette est d'ailleurs à l'origine de l'expression néo-polar qui désigne un renouveau du roman noir dans les années 1970. Il faut préciser que le néo-polar prend ses racines dans une société de l'après mai 68 très marquée par le militantisme d'extrême-gauche : ce genre nouveau prend son sens dans une reconversion de l'engagement militant à l'engagement en littérature.  
 

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(source : Le roman policier / Yves Reuter – Armand Colin, 2009).

 

Suspense/Thriller

 

Ce genre ne part pas d'un crime mais d'un personnage victime d'événements pour le moins déstabilisants qu'il ne maîtrise pas et dont l'auteur développerait les angoisses.

Le roman à suspense, aussi appelé roman de suspense, thriller ou roman de la victime, est, contrairement aux romans du détective, un type de roman policier qui met généralement en scène un personnage placé dans une situation de danger ou dans l'orbe d'une machination et joue machiavéliquement du compte à rebours et de la tension dramatique, de l'attente et de la chute. Sa grande caractéristique est son tempo de plus en plus rapide, de plus en plus fiévreux, soit du suspense.
Il n'existe pas qu'un seul type de roman à suspense, mais plusieurs comme le roman à suspense politique, juridique, d'espionnage, etc.
Le thriller (anglicisme, de « to thrill » : faire frémir) est un genre artistique utilisant le suspense ou la tension narrative pour provoquer chez le lecteur ou le spectateur une excitation ou une appréhension et le tenir en haleine jusqu'au dénouement de l'intrigue.

Ce genre est très utilisé dans le roman policier, le cinéma (en français, sous le titre de « film à suspense » ou « film d'angoisse ») ou la télévision et se subdivise en de nombreux sous-genres, chacun possédant ses propres codes.
Les procédés narratifs sont souvent les mêmes avec notamment les fausses pistes et la rétention d'informations afin d'embrouiller le lecteur/spectateur.
Le suspense s'enrichit grâce au développement de la psychologie pour créer autour de la victime un climat de peur, d'angoisse et de terreur.

Parmi les premiers à exploiter ce registre, on compte Francis Iles et William Irish. D'autres auteurs ont popularisé le genre : Tom Clancy, Clive Cussler, Michael Crichton, Ken Follett, Graham Greene, John Grisham, Robert Ludlum, Douglas Preston.
La maîtresse du genre reste bien sûr Patricia Highsmith avec sa série des Ripley.
Actuellement, le genre est surtout représenté par des femmes : Mary Higgins Clark, Judith Kelman, Joy Fielding, Patricia MacDonald, Carlène Thompson.
Le dernier arrivé est Harlan Coben.

Les thrillers psychologiques et leurs contextes D’une manière générale, ce sont des ouvrages dont la matière première est le produit des interactions entre ce qui est donné à voir et ce qui se passe réellement. Le mari parfait n’est pas aussi parfait que ça. Ainsi, la femme que tout le monde admire tant n’est pas celle que l’on croit.

 

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Entre littérature noire et blanche

Avec le roman noir, il est parfois difficile de trouver la frontière avec la littérature blanche...
Quelques uns de ces romans à la marge de ces deux teintes :
Pennac (La Féé carabine, Au bonheur des ogres, La Petite marchande de prose), Belletto (Sur la terre comme au ciel, L'enfer, La machine). Signalons encore Pascal Garnier, Yves Ravey, Tanguy Viel, Virginie Despentes, Houellebecq ou Modiano, publiés chez des éditeurs de littérature générale, qui opèrent des liens avec le roman policier, dans sa forme ou encore pour créer une atmosphère. Sans oublier les auteurs qui se sont emparés du fait divers (Morgan Sportès avec L'Appât, Jauffret avec Claustria...).

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French touch


Si les premiers pas ont été franchis en France avec Maurice Leblanc et son gentleman cambrioleur Arsène Lupin (27 romans entre 1907 et 1937) ou encore à la même époque Gaston Leroux et les aventures de son jeune reporter Joseph Rouletabille Le Mystère de la chambre jaune, …sans oublier Jean Vautrin ...Manchette...

… depuis il y a pléthore d’auteurs français dont de nombreuses femmes !

La liste ici

 

Romans d'espionnage


Le roman d'espionnage est un genre littéraire né au début du XXe siècle désignant les romans ayant pour thème principal les activités d'espionnage.
Le premier roman connu dont le personnage principal est un espion est a priori L'Espion (The Spy ) publié en 1821 par l'écrivain américain James Fenimore Cooper. Ce roman populaire à succès présente les aventures d'un jeune officier anglais en territoire ennemi, pendant la Guerre d'indépendance américaine.
James Bond, également connu sous son matricule 007, est l’un des agents secrets les plus connus, personnage que l’on doit à Ian Fleming.

 

Le choix de quelques incontournables

 

De l'humour



Le roman policier humoristique est une forme de roman policier. Le roman policier n'est pas toujours synonyme de noirceur, de morbidité ou de sérieux : il peut être déjanté et invraisemblable quand certains auteurs conçoivent des intrigues loufoques, imaginent des personnages barjots, des doux dingues et cultivent l'humour (souvent noir).

Par exemple la série de feu M.C. Beaton Agatha Raisin enquête, dans une série pleine d'humour et addictive dans laquelle Agatha qui fume, qui boit et qui n'est pas particulièrement sympathique, a remis Miss Marple au goût du jour.

 

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Polars nordiques


La littérature policière nordique a toujours été synonyme de textes sur fond de critique sociale et historique. Des atmosphères particulières, des personnages avec des fortes personnalités. Une qualité littéraire qui a souvent incité les lecteurs de littérature blanche à se plonger également dans ces romans noirs scandinaves.
Dans les années 1970, les éditions Planète vont publier en France les écrits de Maj Sjöwall et Per Wahlöö, que l’on considère maintenant comme les fondateurs du roman policier suédois, ils seront ensuite publiés par 10/18 et actuellement par les éditions Rivages.
Ensuite Henning Mankell, Jo Nesbo, Gunnar Staalesen ont attiré un public de connaisseurs. Mais la sortie en 2006 en France du tome 1 de Millenium Les hommes qui n’aimaient pas les femmes va créer une véritable vague nordique. Les désormais célèbres couvertures noires et rouges de la collection Actes Noir vont attirer le public comme des aimants. Et après Stieg Larsson, c’est sa compatriote Camilla Lackeberg qui va séduire de nombreux lecteurs.
Aujourd’hui les « classiques » côtoient des nouveaux auteurs.

Des auteurs français écrivent des polars se déroulant dans les pays scandinaves
Sonja Delzongle : Boreal (Denöel, Folio) Groenland
Ian Manook : Heimaey, Aska (Albin Michel, Le Livre de poche) Islande 
Mo Malo (auteur français) : Quanaaq, Disko, Nuuk, Summit (La Martinière, Points Seuil) : romans policiers se déroulant au Groenland
Olivier Truc (auteur français, journaliste) : Le dernier lapon, Le détroit du loup, La montagne rouge, Les chiens de Pasvik (Métailié, Points Seuil) Romans policiers qui permettent de découvrir la Laponie, le peuple Sami et la police des rennes. Le plus nordique des auteurs français.

 

Classement par pays

Polars danois

Polars islandais

Polars norvégiens

Polars suédois

 

Polars « ethniques »

Le roman policier « ethnique », qui se déroule dans un contexte socio-culturel particulier comme la police navajo aux États-Unis, un enquêteur chinois au Tibet, un policier aborigène en Australie.

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Polars historiques


Le roman policier historique est un genre romanesque, appartenant au roman policier, qui associe une enquête policière ayant pour arrière-plan une époque historique particulière (Grèce antique, Moyen Âge, Premier Empire, Belle Époque...) ou une civilisation ancienne et une intrigue mêlant généralement des événements et des personnages réels et fictifs.

À partir de 1977, Edith Pargeter signe, sous le pseudonyme de Ellis Peters, la série policière historique des aventures de Frère Cadfael (un moine bénédictin de l'abbaye de Shrewbury) qui se déroulent dans les années 1140 et peut, à ce titre, être considérée comme une des fondatrices du genre.

La référence la plus connue du grand public reste toutefois Le Nom de la rose (Il nome della rosa, 1980) de l'écrivain italien Umberto Eco, récit situé au Moyen Âge qui s'inspire en partie du Sherlock Holmes d'Arthur Conan Doyle. Récemment, les œuvres « érudites » de Dan BrownAnges et Démons (2000) et Da Vinci Code (2003) – se rapprochent fortement du genre en raison du cadre historique des récits.

En France, les collections Grands détectives chez 10/18 et Labyrinthes, puis Masque poche aux Éditions du Masque offrent un large éventail de romans policiers historiques.

 

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