Rencontre d'auteurs - Page 3

Les grandes douleurs sont muettes, dit-on. La raison sans doute des silences et des secrets qui peuvent entourer les histoires de familiales, et particulièrement celles liées à l'émigration.

C'est sans doute pourquoi la littérature s'en est saisie : mettre des mots sur la parole défaillante ou absente de la génération des parents, exprimer son besoin de paroles, rétablir le lien, transmettre cette mémoire parce que, quoi qu'il arrive, on en est issu.

Transmission est donc le titre donné au projet conduit par la Bibliothèque à l'automne 2016. Autour de l'exposition Jeter l'ancre entre Lot et Garonne de l'association Ancrage en partage, l'accueil de deux auteurs, Brahim Metiba et Ahmed Kalouaz, sera l'occasion d'une série d'actions avec nos partenaires sur la ville.

 

Les grandes douleurs sont muettes, dit-on. La raison sans doute des silences et des secrets qui peuvent entourer les histoires de familiales, et particulièrement celles liées à l'émigration.

C'est sans doute pourquoi la littérature s'en est saisie : mettre des mots sur la parole défaillante ou absente de la génération des parents, exprimer son besoin de paroles, rétablir le lien, transmettre cette mémoire parce que, quoi qu'il arrive, on en est issu.

Transmission est donc le titre donné au projet conduit par la Bibliothèque à l'automne 2016. Autour de l'exposition Jeter l'ancre entre Lot et Garonne de l'association Ancrage en partage, l'accueil de deux auteurs, Brahim Metiba et Ahmed Kalouaz, sera l'occasion d'une série d'actions avec nos partenaires sur la ville.

 

Le projet

TRANSMISSION est le titre donné au projet conduit par la Bibliothèque à l'automne 2016.

Les rendez-vous

Autour de l'exposition Jeter l'ancre entre Lot et Garonne de l'association Ancrage en partage, l'accueil de deux auteurs, Brahim Metiba et Ahmed Kalouaz, sera l'occasion d'actions en novembre et décembre :

- avec les scolaires : 3 classes du lycée Georges-Leygues dans le cadre d'un projet Littérature et Immigration, des classes de CAP du lycée Couffignal rencontreront Ahmed Kalouaz, qui intervient également sur un parcours culturel avec une classe de terminale du lycée professionnel.

- avec le Centre de détention qui accueille un atelier d'expression – atelier d'écriture avec Brahim Metiba et atelier d'arts plastiques avec Astrid Tielemans, artiste plasticienne, après une rencontre avec l'auteur et des lectures.

- une rencontre tout public, animée par Colette Valat, universitaire, réunira les deux auteurs, Brahim Metiba et Ahmed Kalouaz, le samedi 3 décembre à la Bib, à partir de 11h30.

Affiche Rencontre d'auteurs

 

L'exposition d'Ancrage est présentée à la Bib durant tout le mois de novembre. Installée dans le hall du Centre culturel jusqu'à la mi-décembre, elle sera ensuite accueillie au Centre de détention jusqu'au début janvier 2017.

 

Rencontre d'auteurs

Rencontre avec Ahmed KALOUAZ et Brahim METIBA

Ils sont tous deux nés en Algérie et vivent en France.

Ils ont tous deux consacré un livre à leur père et à leur mère, où il est question d'amour et de distance, d'un héritage familial et d'une culture nouvelle que l'on choisit, d'une parole qui peine à se dire et de silences qu'il faut comprendre.

Deux parcours à 25 ans d'écart. Ahmed Kalouaz et Brahim Metiba ne se connaissent pas mais chacun, avec sa générosité et sa sensibilité, aura à partager avec vous, quelque chose à nous transmettre de la vie, avec les mots dits ou écrits.

 

Présentation

BRAHIM METIBA

Brahim MetibaNé en 1977, Brahim Metiba a quitté son Algérie natale à l’âge de 23 ans pour vivre en France. La question de la différence – sexuelle, culturelle - , de l'identité est au cœur de ses réflexions et de ses textes.

« Il s’agit toujours dans mes livres d’un va-et-vient entre rapport familial et rapport culturel. »

 

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Dans la soixantaine de pages qui composent Ma mère et moi, son premier livre aux éditions Mauconduit, Brahim Metiba nous fait prendre la mesure du dialogue impossible entre un fils, intellectuel, homosexuel, et sa mère qui vit en Algérie, ne sait ni lire ni écrire et rêve de le voir épouser une musulmane.

Comme elle aime les histoires, il propose un jour de lui lire Le Livre de ma mère d'Albert Cohen, espèrant que cette lecture suscitera un échangealt avec sa mère.

"Je ne trouve pas de mots pour parler à ma mère. Les mots de son langage n’expriment pas ma vie. Les mots de mon langage n’entrent pas dans son système. Elle ne les comprend pas. Je décide d’aller au bout du Livre de ma mère. Je me dis qu’il pourrait y avoir quelque chose, à la fin."

Une écriture pudique, dépouillée, qui dit à la fois ce qui les réunit malgré tout ce qui les sépare, les chansons chantées ensemble et les mots non compris ou les silences, l'amour et la solitude.
Prix littéraire Beur FM Méditerranée 2016.

 

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Je n'ai pas eu le temps de bavarder avec toi
Editions Mauconduit – 2015

Brahim Metiba signe un second texte aussi bref et intense que le précédent, autour de la figure de son père.
Venu lui rendre visite en France, celui-ci laisse un mot sur la table de son appartement avant de repartir pour l’Algérie : "Je n’ai pas eu le temps de bavarder avec toi, je te laisse ce ticket de métro. Ton père".
Y a-t-il un lien entre le manque de temps pour parler et ce ticket de métro? Le fils décide de le transformer en cadeau d’anniversaire et s’offre une balade en bus de Clichy au cœur de Paris. Durant ce trajet, il mène, seul, l’impossible dialogue avec son père.

 

Un troisième texte La voix de Papageno est attendu en janvier 2017 : Brahim Metiba utilise et transpose la structure de La Flûte enchantée pour parler de jalousie et d’envie au sein d’une fratrie : toujours la question de trouver sa place. Mais aussi pour parler de mixité culturelle, de religion et de haine de l’altérité.

 

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AHMED KALOUAZ

 

Ahmed KalouazÉcrivain français, Ahmed Kalouaz est né en 1952 à Arzew, en Algérie. Il a publié plus d'une trentaine d'ouvrages qui explorent tous les genres, de la poésie au théâtre, du roman à la nouvelle, en passant par les textes pour la jeunesse. Il vit actuellement dans le Gard.

 

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Avec tes mains (2009) a été nominé pour le prix littéraire des lycéens.
Le récit s'articule autour de quatre dates importantes : 1942, 1952, 1962 et 2002, sur les traces de son père, tirailleur pendant la Seconde guerre mondiale, revenu en 1952 pour travailler dans la région grenobloise et bientôt suivi par sa famille.

Ahmed Kalouaz, à travers le père, son histoire et sa culture, fait le portrait d'une génération à la vie difficile, déçue par la France et habitée par le rêve d'un retour au pays. Il raconte la distance qui se crée entre un père et son fils, entre l'homme taciturne et silencieux et celui qui, adolescent en 68, s'engageait et revendiquait. Barrière de la langue entre deux générations. Pudeur des rapports familiaux. Le très proche et le lointain.
"Tu as vécu sans les livres, sans les mots que l'on retient, qui font avancer. Comme jamais nous ne les échangions avec toi, ils s'imprimaient en nous pour ne pas disparaître. Il nous arrivait de les noter dans des cahiers pour montrer aux autres que nous pouvions parler la même langue qu'eux, à l'occasion, la manier avec adresse.
Pendant que nous allions à l'école, tu demeurais dans la classe des dominés, tout ce qui était digne d'être montré ne pouvait qu'être le fruit du travail de tes mains."

 

Une étoile aux cheveux noirs (2011) et À l’ombre du jasmin (2012) complètent, autour de sa mère et de sa sœur, ce portrait de famille, hommage rendu à des vies ordinaires, discrètes, courageuses.

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Autres titres d'Ahmed Kalouaz :


Juste écouter le vent (Rouergue , 2015) : Hospitalisé, A. Kalouaz se remémore des souvenirs d'enfance comme celui de l'assassinat de son grand-père durant la guerre d'Algérie. Il évoque les chanteurs et les poètes qui l'accompagnent depuis longtemps, Aragon, Apollinaire, Léo Ferré...


Les solitudes se ressemblent (Rouergue 2014) : Réfugiée dans une chambre d'hôtel, une femme d'une cinquantaine d'années se remémore son enfance dans un camp de harkis du Gard
Trois verres de thé (Le Bruit des autres, 2011) : 3 nouvelles sur le thème de la filiation, les racines, la mémoire...


Interview

Quel a été votre parcours entre l'Algérie et la France ?

Ahmed Kalouaz : "Ce fut d'abord un voyage familial pour mon père, dans un premier temps. Manœuvre parmi des milliers d'autres venus en France, encore à cet époque sous la domination de ce pays, l'Eldorado, malgré tout, car il permettait à des gens dans le grand dénuement, de venir manger, et faire manger ceux qui restaient au "pays".
Mon père connaissait le chemin pour l'avoir franchi en temps que soldat de la seconde guerre mondiale.
Ma mère a suivi, l'année de ma naissance, par ce qu'elle venait de perdre deux enfants en bas âge. Je n'ai fait que suivre le mouvement, sans savoir évidemment, qu'il aurait une grande incidence dans ma vie."

Brahim Metiba : "Je suis né et j’ai grandi en Algérie. Je suis arrivé en France à l’âge de 23 ans pour des raisons économiques et pratiques, c’est-à-dire pour espérer trouver du travail et gagner ma vie, comme on dit. Et aussi pour échapper au service militaire qui était encore obligatoire en Algérie à ce moment-là : expérience qui aurait certainement été enrichissante mais pour laquelle je n’avais aucune envie de dépenser 18 mois de ma vie. Finalement l’éloignement de mon pays d’origine, la proximité permanente de la langue et culture françaises m’ont apporté plus qu’un aspect économique et pratique : la solitude et la réflexion m’ont fait grandir. Par « grandir » j’entends supporter précisément cette solitude qui a été la mienne pendant mes années d’enfance et d’adolescence en me créant une place dans ce monde ; monde dans lequel ma famille occupe, si ce n’est de fait du moins de droit, une place importante."

 

Le récit familial - la mère, le père, la fratrie - , pourquoi à ce moment de votre vie ?

Ahmed Kalouaz : "C'était plutôt le moment de leur vie. Celle de ma mère, ayant perdu une enfant alors que j'arrivais trois mois après ce drame. De fait, mes frères et sœurs sont nés ici tout à fait logiquement. J'ai consacré un livre à ce passage de notre existence. (A l'ombre du jasmin)"

Brahim Metiba : "C’est l’aboutissement d’une longue période, période pendant laquelle il a été nécessaire pour moi de réfléchir sur l’héritage culturel que j’ai reçu. Pour le remettre en question(s), lui tordre le cou, le retourner sur lui-même. L’objectif de cette opération étant de me donner la possibilité de m’inscrire pleinement dans cette histoire qu’est la mienne. Il s’agit d’un parcours philosophique, me semble-t-il. Parcours qui n’a pas été facile et dont la douleur est encore présente en moi. Cette période de ma vie a commencé 2 ans après mon arrivée en France. « Ma mère et moi » en est la première manifestation explicite."

 

L'écriture, une nécessité ?

Ahmed Kalouaz : Je ne sais pas si c'est une nécessité. C'est quelque chose que j'ai toujours connu depuis l'âge de 9 ou 10 ans. Ecrire, raconter les choses du fond de l'âme, sans savoir bien sûr où cela me mènerait. Et puis cela s'est installé. J'ai aussi beaucoup pratiqué le sport, ce qui était une autre nécessité. Mais je n'étouffe pas si mon stylo reste au placard quelques jours, même si la poésie, et cette écriture là viennent combler ce supposé vide, dont certains parlent.

Brahim Metiba : J’aimerais qu’elle ne le fût pas. Mon écriture est nourrie de douleurs et d’actualité troublante. J’aimerais ne pas avoir à écrire. De fait, je suis sensible au monde qui m’entoure. Le monde arabe dont je suis issu est en crise, cela fait écho à mon parcours : entre l’Algérie et la France, une quête d’identité ; la quête d’une place au sein de ma famille. Mais l’écriture c’est aussi la rencontre de lecteurs, qui veulent bien m’accorder une place dans leur vie ; cela construit une famille d’une certaine manière. Il s’agit peut-être d’une consolation et cela me fait écrire quand même, malgré la douleur.

 

 

Exposition

 

Affiche de l'exposition Jeter l'ancre entre Lot et Garonne

L'exposition Jeter l'ancre entre Lot et Garonne de l'association Ancrage en partage est présentée à la Bib durant tout le mois de novembre et jusqu'à la mi-décembre au Centre culturel.

Cette exposition est présentée dans le cadre du projet TRANSMISSION conduit par la Bibliothèque à l'automne 2016.

A travers de 14 panneaux auto-portés, un ensemble de films, un site internet et des ressources accessibles par QRcode, l'exposition propose aux visiteurs de rencontrer douze témoins de l'histoire de l'immigration en Lot-et-Garonne au XXe siècle http://jeterlancre.jimdo.com/

 

Ces douze histoires se passent ici, en Aquitaine, entre Lot et Garonne, sur une terre du Sud-Ouest riche d'un brassage culturel permanent. Depuis l'immigration italienne d'après la Première Guerre Mondiale jusqu'aux migrants les plus récents, qu'ils viennent de France, d'Europe ou de l'autre bout du monde, l'exposition donne la parole aux femmes et aux hommes des première, seconde et troisième générations.

Grâce à un ensemble de vidéos, ils racontent en quelques minutes ce qui fait leur histoire singulière, révélant aussi ce qui fait notre histoire commune. Des parcours étonnants, des témoignages émouvants, des douleurs, de l'amour et une formidable conviction: que "la vie des hommes se fabrique à plusieurs et que c'est cela qui est important"

 

 Pour voir les témoignages http://jeterlancre.jimdo.com/l-exposition/jeter-l-ancre/

Albums jeunesse

 La necessité de la transmission dans les albums jeunesse

Quelle place avons-nous parmi nos semblables ? Quelles sont nos origines ?

Ces questions, trop souvent assimilées à de dangereuses interrogations politiques sur notre légitimité à vivre sur un territoire, apparaissent pourtant comme des préoccupations naturelles pour nombre d'entre nous. Savoir d'où l'on vient, imaginer quelle sera notre histoire, notre parcours, cela nous concerne tous.

Nos parents sont les conservateurs d'une mémoire parfois menacée, et ils ont, comme nous l'aurons, un devoir de mémoire et de transmission.

 

La littérature pour la jeunesse n'a jamais négligé cette nécessité de transmission, notamment dans le genre romanesque. Signalons en premier lieu la magnifique collection Français d'ailleurs aux éditions Autrement jeunesse.

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Ces docu-fictions, écrits par Valentine Goby, permettent de découvrir notre histoire nationale par le regard porté par un enfant immigrant en France. Ces récits, à la fois extrêmement bien documentés et sensibles, plus proches de l'album que du roman, sauront intéresser les jeunes lecteurs à partir de 9-10 ans.

 

 

Cette volonté de transmission n'oublie pas les plus jeunes. Les albums Moi Dieu merci qui vis ici, Mon papa roulait les R ou La robe rouge de Nonna, entre autres, témoignent de ce rapport bienveillant à nos origines et à notre histoire qu'il nous faut léguer à nos enfants.

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Autrefois, l'étranger était celui qui vivait dans le bourg voisin. Aujourd'hui, le monde devient un village. L'étranger nous semble de moins en moins « étrange », pour parodier Jacques Prévert. Les cultures se mélangent, s'enrichissent mutuellement, les migrations se multiplient. Nos parents et nos grands-parents, arrivant il y a quelques décennies en France, avaient tendance à occulter leurs origines pour être intégrés plus facilement. Aujourd'hui, nous savons que notre histoire familiale construit l'histoire nationale : celle-ci ne peut exister si l'histoire individuelle se trouve dissimulée.

 

le plusturquoise

 

 

 

 

 

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Playlist

 "Je suis né quelque part, laissez-moi ce repère ou je perds la mémoire". Maxime Leforestier

La famille - espace de transmission

La famille - espace de transmission - offre à la littérature une ressource inépuisable de situations, de caractères, d'émotions dont elle ne s'est jamais privée.

 

Du Familles, je vous hais aux enfants de la fratrie, trois sœurs ou frères Karamazov, de la tragédie d'une Mother délirante à Pourquoi j'ai mangé mon père, la littérature explore les tréfonds de l'âme humaine et les aléas de la vie, donne à comprendre l'évolution de la famille à travers le temps, la filiation, la construction de l'identité quand l'ascension sociale s'en mêle, les relations duelles père/fils-fille ou mère/fils-fille, protectrices ou destructrices, apaisées ou conflictuelles.

 

Ce thème de la famille a aussi trouvé sa déclinaison dans la « littérature de l'immigration ».

A la question des liens qui se tissent – ou non – se greffe l'idée d'un déracinement. Le voyage s'accompagne de ses douleurs, de ses secrets qu'on ne voudra pas transmettre à ses enfants parce qu'il faut poursuivre ou reconstruire une histoire familiale dans un ailleurs, tout en rêvant du là-bas qu'il a fallu quitter. Qu'on ne pourra pas transmettre parce que la langue fait défaut, parce que les enfants sont maintenant d'ici.

 

Confrontation des générations, des cultures, des langues - entre rejet et appropriation. La langue, vecteur de la transmission et du récit familial. Ses silences.

Besoin des mots pour expliquer, s'expliquer, rendre hommage, réconcilier. Le manque ou la difficulté de la parole fait place à l'acte d'écrire.

 

La Bib accueille à l'automne 2016 le projet "Transmission" en invitant deux auteurs qui ont choisi d'écrire sur leur père et mère et la difficulté de communiquer : Ahmed Kalouaz et Brahim Metiba. Et accueille l'exposition Jeter l'ancre entre Lot et Garonne de l'association Ancrage en partage.

 

Choix de livres :

 

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Et sur les relations familiales en général... :

 

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Films et documentaires :

 

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